Pierre Lacocque (Mississippi Heat)
L'émission "blues" de radio RDL Colmar animée par Jean-Luc et David BAERST


 
Pierre, peux-tu me parler de ton enfance et de la manière dont tu as découvert la musique ?
Je suis issu d’une famille protestante d’origine belge. A une période nous avons vécu à Neuwiller, en Alsace. Mon père y était pasteur dans une petite paroisse…
Alors que je devais avoir deux ans et demi, il m’a offert un petit harmonica, à quatre trous, en plastique. Je crois me souvenir qu’il était vert…
Je me souviens aussi que, lorsque je soufflais et aspirais dans cet instrument, je me mettais littéralement à pleurer. J’avais des larmes aux yeux…

Je retrouvais quelque chose qui m’affectait beaucoup dans ces sons. Cela exprimait, peut être, une profonde tristesse intérieure car mon enfance n’était pas vraiment joyeuse.
Donc, déjà à cet âge là, je ressentais que l’harmonica me parlait. Sans même savoir en jouer, je savais que cet amour durerait toute ma vie.
Plus tard j’ai commencé à écouter des groupes tels que les Beatles ou les Rolling Stones mais cela n’était pas encore suffisant pour me convertir définitivement à la musique…

Tu me disais que tu as passé une partie de ton enfance en Alsace. Gardes-tu des souvenirs spécifiques de cette région ?
Oui, très spécifiques !
J’habitais Neuwiller, un village qui se situait dans un secteur montagneux…
Si mon enfance a été particulièrement triste, je dois avouer que j’ai passé les meilleures années de celle-ci en Alsace. C’était en pleine nature, les gens étaient extrêmement sympathiques…

Nous faisions beaucoup de promenades et je me souviens de tous ces cerisiers et de leurs fruits que nous adorions. Cette période de notre vie a été idyllique pour nous.
Par la suite, quand mon père a enseigné à Bruxelles, nous revenions presque chaque année afin de passer nos vacances d’été en Alsace.

A quand remonte ton premier voyage aux USA. Était-ce également pour y suivre ta famille ?
Exactement…
C’était en 1969, après avoir été pasteur mon père a fait des études à Strasbourg. Il y a obtenu deux doctorats, l’un en théologie et l’autre en lettres.
Il a alors été invité à devenir « visiting professor » à Chicago. Il y a été très apprécié et la possibilité lui a été offerte d’obtenir un poste permanent. Mes parents ont décidé d’y passer un an sans leurs deux fils (seule la sœur de Pierre était du voyage). Après leur retour à Bruxelles et une discussion en famille, nous avons décidé de tous nous y installer définitivement.
C’est donc durant l’été 1969 que j’ai découvert Chicago, cela a complètement changé ma vie.

Je suppose que c’est à ce moment qu’a eu lieu ta découverte du Blues ?
J’avais 16 ans et demi…
Une soirée, fin août, je m’ennuyais profondément à la maison. Nous habitions dans le quartier où se trouvait l’Université de Chicago, à Hyde Park. J’ai donc décidé de faire une petite promenade sur le campus. J’ai alors entendu de lointains sons musicaux, ceux-ci m’ont positivement bouleversé.

Je sentais en moi que je devais y aller et suivre ces fameux sons. A un moment donné je suis arrivé devant un building où se produisait un quartette de Blues. Une musique qui m’était, encore, parfaitement inconnue. Je suis rentré, il s’agissait d’une soirée gratuite, organisée afin d’accueillir les étudiants qui allaient effectuer leur rentrée. Un moyen pour eux de faire connaissance…
Il y avait un homme noir, assez âgé pour moi à l‘époque, qui s’appelait Big Walter Horton. Je ne connaissais rien de lui…
Il jouait de l’harmonica avec un micro et un ampli. Je n’avais jamais entendu l’harmonica avec un son amplifié. Cela ressemblait à du saxophone voire à de l’orgue, c’était une musique très chaude. J’ai été émerveillé, c’était comme une expérience religieuse, ma vie a complètement changé à ce moment là. Je n’en revenais pas…

C’était un samedi soir et j’ai du attendre le lundi pour me rendre dans un magasin afin de découvrir des disques de Blues. J’étais « mordu », le virus est parti de là…

En dehors de Big Walter Horton, quels sont les harmonicistes qui t’ont le plus touché à Chicago ?
Au début, j’ai commencé à apprendre des petites mélodies comme « When The Saints Go Marching In » afin de m‘entraîner. Cependant c’est le Blues qui m’intéressait et, petit à petit, je me suis rendu compte qu’il y avait des maîtres de cet instrument qui étaient toujours en vie.
J’ai beaucoup vu Big Walter Horton sur scène mais aussi Junior Wells. Je jouais 6 à 7 heures par jour et au bout de quelques mois mon frère Michel m’a proposé de nous rendre, à 5-10 minutes de chez nous en taxi, dans le sud de la ville… le ghetto. Il voulait m’emmener au Club Theresa’s…

Nous y avions trouvé un accueil merveilleux, il y avait peu de blancs et nous avons passé une très bonne soirée. Sachant que nous étions belges, la façon de nous recevoir a été, encore plus, chaleureuse. Mon frère, étant beaucoup plus extraverti que moi, a décidé de parler à Junior Wells en privé. Il lui a dit que je pratiquais l’harmonica et que j’adorais son style. Junior est donc venu vers moi et m’a dit « je veux que tu viennes jouer avec moi sur scène ! ».
Je lui ai dit que je ne jouais pas très bien mais il a insisté tant et si bien que, timidement, je suis monté sur scène à ses côtés. Il m’a laissé faire et je crois bien avoir lu dans ses yeux qu’il voyait que je ressentais vraiment ce que je faisais. Depuis ce moment là une amitié, entre nous, s’est développée avec les années. Après le concert il m’avait offert son harmonica ainsi qu’un chromatique de 16 trous. Un tel instrument doit valoir dans les 150 euros de nos jours… j’étais très touché…

Au fur et à mesure mon jeu s’est amélioré et, un jour, il m’a dit « tu sais Pierre ton style m’intéresse, c’est vraiment bien ». Il voulait m’acheter mes amplis, il avait toujours des liasses de billets de 100 dollars dans ses chaussettes et ne faisait guère confiance aux banques. Finalement je n’ai pas cédé car j’aimais de trop mes amplis. Il faut dire qu’il faut beaucoup de temps pour trouver celui qui corresponde exactement au son que l’on veut obtenir.
J’ai aussi connu Carey Bell (et son fils Lurrie qui a, par la suite, joué avec Mississippi Heat)…

Malheureusement Little Walter est décédé un an avant que je n’arrive à Chicago. Il est mon maître ultime, il possédait un son unique et une grande créativité…
Puis j’ai rencontré des gens comme le batteur Sam Lay qui avait très bien connu Little Walter. J’ai donc, de cette façon, beaucoup appris sur lui.

T’est-il arrivé, à cette période, de jouer dans la rue, à Maxwell Street par exemple ?
J’étais, assez souvent, invité par des musiciens que je rencontrais dans des Clubs…
Ceci dit j’étais très timide. Mon frère a joué un très grand rôle dans ma vie, il m’a encouragé…

Je crois que, par la suite, tu as vécu à Montréal. Est-ce là-bas que tu as fondé tes premiers groupes et que tu as commencé à te produire professionnellement ?
Oui, j’ai passé un an à l’école secondaire de l’Université de Chicago puis, j’ai souhaité passer mon baccalauréat français car j’avais fait toutes mes études à Bruxelles et ses environs.
Je voulais obtenir un diplôme européen. Pour cela je devais aller à Los Angeles ou Montréal. C’est cette dernière ville que j’ai choisie. En 1970 je m’y suis rendu pour une année mais j’y suis resté jusqu’en 1976.

J’y ai intégré un groupe de Blues, The Albert Failey Blues Band, puis nous avons fondé un nouveau combo avec des copains. Il se nommait Oven (le four en anglais). J’y suis resté deux ans et nous jouions le week-end pour 10 ou 15 dollars canadiens, voire moins, et un peu de nourriture. A cette époque je pouvais m’acheter un harmonica pour trois dollars canadien. Donc une soirée me permettait d’élargir ma collection (rires)…

Nous avons gagné un concours organisé par la ville de Montréal « The Battle Of The Bands » (la bataille des groupes) qui devait nous permettre d’obtenir un contrat avec une maison de disques. Finalement nous n’avons reçu ni l’argent (1000 dollars canadiens) ni le contrat, c’était en 1976...

Qu’as-tu fait entre ton retour à Chicago et la création de Mississippi Heat ?
Il y a eu un très grand changement dans ma vie…
Ma famille a beaucoup voyagé, je suis né en Israël, nous avons vécu en France, en Allemagne et en Belgique…
Je suis fils de pasteur, les deux côtés de ma famille sont protestants, j’ai été éduqué dans une école juive orthodoxe. L’’holocauste a complètement modifié la destinée de ma famille, mon grand père paternel qui lui aussi été pasteur s’était converti au judaïsme. Ce qui s’est passé pendant la deuxième guerre mondiale a eu un impact énorme sur nous. Nous avons fait partie de la Résistance, nous avons aidé et caché des familles entières ainsi que des enfants, j’en suis très fier…

Mon grand-père paternel, qui était très autoritaire, avait dit à mon père que ses trois enfants (Michel, Pierre et Elisabeth) devaient faire des études dans une école orthodoxe de Bruxelles et ce depuis le jardin d’enfance…
Plus tard dans ma vie, quand j’ai commencé à jouer du Blues à Montréal, j’ai ressenti mes premières angoisses. C’était très bizarre car l’harmonica, au lieu de me nourrir, ne m’apportait plus rien. Je devenais de plus en plus déprimé, triste, seul, abandonné, me demandant qui j’étais…
Cette culture judaïque derrière moi qui n’étais pas juif…

J’ai eu une crise existentielle très profonde et vécu de véritables moments de panique. Je me disais que je n’allais pas survivre, une chose que je ressentais déjà lors de mon enfance.
Aujourd’hui je suis très proche de mes parents ce qui n’était pas le cas à l’époque car mon père était très sévère avec ses enfants. J’avais très peur de lui et je pensais qu’il pouvait me tuer.
Je savais aussi qu’à l’école je n’étais pas le meilleur des élèves même si je n’étais pas le pire.
Enfant et adolescent je pensais que je n’avais pas tous les atouts, ni la maturité pour devenir quelqu’un…

Avec l’harmonica, ces sentiments sont réapparus et j’ai décidé de changer de cap. Au lieu d’être « non verbal », d’ailleurs je bégayais pendant mon enfance, j’ai décidé de m’orienter vers la psychologie. Je suis issu d’une famille très intellectuelle. Mon père écrit et il est mondialement connu dans sa « partie », l’Ancien Testament qu’il enseigne…
De son côté, il n’y a que des intellectuels juifs qui se délectent des films lourds et existentiels d’Ingmar Bergman. J’ai décidé de suivre cette voie et cela m’a beaucoup aidé. J’ai pu lire beaucoup de livres sur des sujets qui m’intéressaient. Je cherchais à savoir ce qu’était la vie, quel était son sens. J’ai lu sur l’holocauste, sur ce que c’était, comment les gens y ont survécu et ont trouvé une signification à leurs vies, pourquoi ils ne se sont pas tués eux-mêmes…

J’ai aussi beaucoup lu sur l’existentialisme comme des ouvrages de Jean-Paul Sartre qui n’était pas très encourageant parce que, pour lui, la vie était absurde. Je me suis beaucoup retrouvé dans les écrits des philosophes juifs et chrétiens. Ceux qui parlaient de la vie, de la signification de l’anxiété. La base de la philosophie et de la psychologie, que je possédais en moi, était de savoir quel était le sens de la vie. Que signifie le fait de ressentir une anxiété, de se sentir seul, qu’est-ce que la mort…
J’ai arrêté l’harmonica et je me suis lancé dans ces études pendant 14 ans. A l’initiative de copains je jouais de temps en temps mais ce n’était pas un geste passionné. J’ai passé un doctorat et j’ai écrit quelques ouvrages. Au milieu des années 1980 j’ai eu une nouvelle crise très profonde. J’estimais que je me « poussais » dans une direction trop intellectuelle. J’avais beaucoup travaillé sur moi, suivi une psychanalyse et vers mes 36-37 ans je me sentais trop vieux… quelque chose me manquait.
En tant que directeur de Collège j’avais obtenu un très bon travail à vie, je publiais aussi…

Un jour j’ai repris un harmonica et j’ai commencé à pleurer, comme lorsque j’avais deux ans et demi. Depuis je n’ai plus arrêté, cela fait plus de vingt ans et je n’ai plus jamais regardé en arrière. Comme on dit en anglais « never look back »…
Maintenant la musique me nourrit et je n’ai plus de dépressions sauf, de temps en temps, comme tout le monde mais ça n’a plus rien à voir avec le longueur du temps etc…

Peux-tu évoquer la façon dont tu as fondé le groupe Mississippi Heat ?
En tant qu’harmoniciste, j’ai toujours été attiré par les mélodies. Aujourd’hui, c’est un instrument que je maîtrise assez bien et je peux me permettre un certain nombre de choses. Ce qui m’intéresse le plus est de « dire » quelque chose avec cet instrument. Je suis impressionné par les musiciens qui ont une bonne technique mais ce qui me touche vraiment ce sont les mélodies. Je me suis réellement lancé sur les scènes de Chicago à la fin des années 1980.

J’étais accompagnateur dans des groupes et, au bout d’un moment, je me suis rendu compte que quelque chose me manquait. Il s’agissait de mes propres chansons, ce que mon frère m’a bien fait comprendre. Il m’a proposé de devenir mon manager…
Donc, en 1990-91 j’ai décidé de prendre en mains ma propre destinée et, avec mon frère, nous avons commencé à choisir des musiciens. Le premier d’entre eux était le bassiste de Jimmy Rogers, à savoir Bob Stroger. Puis il y a eu le batteur était Robert Covington qui jouait avec Sunyland Slim et le guitariste, qui accompagnait Magic Slim, qui était John Mc Donald…

Il s’agissait de grands musiciens, plus âgés que moi. Ils m’ont soutenu et le rêve a pris forme…
Le chanteur-batteur Robert Covington étant très pris par divers engagements, j’ai du le remplacer. A partir de ce moment là je n’ai employé que des chanteuses, ce qui constitue l’une des plus importantes caractéristiques du groupe.

Il s’agit d’un groupe à « configurations variables », qui a beaucoup évolué avec le temps, quels sont les artistes qui t’ont le plus touché au sein de celui-ci ?
Au début c’était surtout Billy Flynn qui nous a accompagné pendant plusieurs années et avec lequel nous avons enregistré 3 disques. C’était un véritable juke-box, un guitariste et chanteur qui connaissait tout et tout le monde. Il avait la capacité d’interpréter tous les genres de Blues, note pour note…
On pouvait lui demander de jouer dans le style de John Lee Hooker, de Muddy Waters, de Jimmy Rogers, de Jimmy Reed etc…
Il connaissait toutes les chansons par cœur, même les solos, je ne sais pas comment il faisait…
J’ai beaucoup appris de lui ainsi que de la sagesse de Bob Stroger…

Je dirais que la personne qui m’a le plus marqué reste la chanteuse Deitra Farr. Depuis les débuts nous avons une grande estime réciproque. Nous sommes très proches, comme frère et sœur. Elle m’a épaulé car, contrairement à moi, elle avait déjà beaucoup d’expérience. Même quand quelqu’un ne se comportait pas très bien dans le groupe, c’était elle qui s’en occupait. Elle avait une personnalité incroyable !

Elle avait un amour pour moi qui me touchait beaucoup et nous sommes toujours de très bons amis.
Elle est, à mon sens, la personnalité la plus importante des débuts du groupe…

A travers toutes les époques du groupe, quels sont les moments qui t’ont vraiment marqué. Que ce soit à travers des concerts, des Festivals… Quelles sont les expériences les plus inoubliables que tu as pu vivre ?
Ce sont les voyages, les rencontres humaines…
Nous retournons au moins une fois par an à Montréal, notamment dans le cadre du grand Festival de Blues de la ville. L’accueil y est très chaleureux et j’ai eu l’occasion d’y retrouver quelques copains de l’époque d’Oven. Je garde aussi de bons souvenirs de mes passages au SpringBlues Festival d’Ecaussinnes, en Belgique…

Le fait de pouvoir se produire dans des pays tels que le Venezuela et le Mexique réserve des moments magiques. J’adore venir en France, me retrouver en Alsace représente quelque chose de très fort pour moi…
Nous sommes maintenant bien établis, nous venons de finir notre neuvième album. Cela nous permet de fréquenter des Festivals très importants. Nous avons, aussi, la chance de pouvoir nous appuyer sur de très bons agents et tourneurs…

En dehors de Mississippi Heat, t’arrive-t-il encore d’accompagner d’autres artistes, ne serait-ce que pour le plaisir ?
Très rarement car je suis très occupé. De ce fait j’ai plutôt tendance à les inviter afin de nous rejoindre pour une soirée ou une tournée. Cela arrive avec mon ami John Primer, Carl Weathersby qui nous accompagne régulièrement depuis au moins 10 ans. Ce dernier est une personne que j’apprécie autant en tant qu’homme qu’en tant que musicien.

Tu as évoqué le nouvel album du groupe, le neuvième, peux-tu m’en parler davantage ?
Il s’appelle « Let’s Live It Up » et il est constitué de 14 chansons. Il a été enregistré pour le compte de Delmark Records. Nous avons terminé de travailler dessus lundi dernier et il sortira le 20 avril 2010.

Pour ce disque j’ai souhaité retourner aux sources et de moins explorer les musiques latines (la rumba par exemple), comme cela m’est arrivé dans le passé. Le thème du CD est Chicago et j’ai réalisé des chansons qui sont dans l’esprit de celles des années 1950. Pour ce projet j’ai sollicité John Primer qui a, immédiatement, été enthousiasmé. Je lui ai aussi proposé de prolonger ce concept par une tournée. Il est devenu un membre à part entière de la « famille Mississippi Heat » et il est prêt à nous accompagner partout, que ce soit au Brésil ou dans tout autre pays.

Voici une question que j’aurais du te poser au début de l’entretien. Puisque vous êtes toutes et tous issus de Chicago, pourquoi avoir nommé le groupe Mississippi Heat ?
Et bien c’est une bonne question !
Tu sais l’harmonica a plusieurs noms, « ruine babines » etc…
Lorsqu’il est amplifié, aux USA, on le nomme « Mississippi Saxophone »…

Quand, avec les autres musiciens, nous cherchions un nom de groupe le terme Mississippi s’est imposé de lui-même. Je voulais aussi rendre un hommage à cet état qui a vu naître le Blues avant que celui-ci ne soit électrifié. De surcroît, plusieurs membres du groupe étaient né dans le Mississippi. Les raisons d’employer ce termes étaient vraiment nombreuses…
Si le terme Saxophone m’attirait aussi nous avons, dans un premier temps, essayé « Mississippi Knights » (Chevaliers du Mississippi). Cependant, cela risquait de rappeler le Ku Klux Klan. C’est donc une idée que nous avons rapidement effacée !
Mon fils, qui avait 8 ans, m’a dit « Hey papa, pourquoi pas heat ? ».
C’est ainsi que le nom Mississippi Heat (chaleur du Mississippi) est né…

Aurais-tu une conclusion à ajouter ?
Je suis très heureux de rencontrer des gens, j’adore voyager avec le groupe !
Merci pour cet accueil, c’est merveilleux…

Remerciements : Bernard Villeneuve (Willing Prod)

www.mississippiheatheat.net

 

 

 

 

 

 
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Interview réalisée au
Caf’ Conc’ d’Ensisheim
le 28 mars 2010

Propos recueillis
par David BAERST


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